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Comparaison des applications cosmétiques #Part 2

Nous revoilà pour un round 2 pour parler comparateur de produits cosmétiques. Deux applications ressortent nettement au yeux des consommateurs : Yuka (dont on vous a déjà parlé dans notre dernier article) et INCI Beauty. Différentes mais complémentaires, partons pour un tour d’horizon de ces applications cosmétiques.

Le principe général du comparateur de produits cosmétiques

En apparence, ces deux applications ont les mêmes propriétés : il faut scanner le code barre du produit, l’application nous délivre une note globale, la composition du produit, le niveau de risque et des alternatives. Sous forme de note, mais également de couleurs, ces applications sont intuitives, elles sont un premier pas pour changer (ou garder!) des habitudes de consommation saines. Cependant, on s’aperçoit très vite que si l’on scanne un même produit sur les deux applications il peut y avoir des différences de notation assez importantes… Pourtant la composition reste la même non ?

comparateur de produits cosmétiques

… mais des différences nombreuses !

Voici une liste (non exhaustive) des éléments qui peuvent justifier une notation différente pour un même produit.

La liste des ingrédients : Tous les ingrédients sont présents sur les deux applications. Ils ne sont cependant pas classés de la même manière. Sur INCI Beauty c’est selon la concentration dans le produit (dans l’ordre décroissant du plus présent au moins présent, comme pour la nomenclature INCI) et sur Yuka c’est du plus dangereux au moins dangereux. Sachez que les derniers ingrédients sur une étiquette sont en-dessous de la barre des 1% : à ce niveau-là, le composant est infime. Certains ingrédients sont plus dangereux par nature, mais moins dangereux car moins dosés… Mais peuvent être dangereux sur le long terme car utilisés fréquemment.

L’utilisation finale du produit : Rincé à l’eau ? Avalé ? Recraché ? Inspiré ? Laissé posé sur la peau ? Des nuances fines qui impactent le degré de dangerosité d’un composant, mais qui pour l’instant n’impacte pas la notation.

La place de l’environnement : Chaque comparateur de produits cosmétiques n’accorde pas la même importance à l’environnement… Cela impacte la note sur INCI Beauty qui est sensible aux effets néfastes de certains composant sur l’environnement, qui ne le sont pas forcément pour la santé (comme les ingrédients pétrochimiques type paraffine par exemple). Yuka quant à lui ne prend pas en compte cette dimension-là.

Différence entre dangereux et allergène : Yuka bannit de son application les cosmétiques avec des composants « allergènes », il faut prendre cela avec plus de précautions. En effet, un produit dangereux pour la santé est valable pour l’ensemble des hommes et des femmes, alors qu’un produit allergène et irritant dépend de chacun. Il s’agit donc de connaitre son corps et ses réactions en évitant ces produits si l’on a un terrain allergène. Nuance une fois de plus ! Il arrive que certain ingrédients allergisants soient considérés comme satisfaisants alors qu’il devrait être retiré des ingrédients car hautement risqué (comme le laurylsulfate de sodium par exemple).

Divergence d’information pour un même composant : Il faut faire attention à l’état dans lequel est un ingrédient dans un produit. Prenons l’exemple du dioxyde de titane : c’est un minéral, s’il est sous forme de nanoparticules il peut être dangereux pour la santé car cancérigène. Yuka et INCI Beauty ont fait la différence pour les produits Laboratoire de Biarritz (voir photo si dessus), et la non-présence de nanoparticules fait que la note n’est pas impactée. Pour certains produits « conventionnels » les applications ne font pas la différence et indiquent en rouge ce composant : il est donc nécessaire de vérifier par soi-même sur l’étiquette (ou auprès de la marque, souvent) la forme du dioxyde de titane.

Et les autres applications cosmétiques dans tout ça ?

Ces deux applications sont les plus réputées, mais pas les seules sur Terre non plus ! Il en existe d’autres qui (selon les Wakey-experts) n’apportent pas d’éléments complémentaires. Cosmethics et Quelcosmetics ne disposent que de codes couleurs, aucune information sur les composants, à part une redirection vers Wikipédia (à ne pas confondre avec le Wakeypédia) en anglais. Cleanbeauty dispose d’un glossaire très précis et complet ou l’on peut chercher directement les caractéristiques d’un composant. Cependant il faut scanner la liste d’ingrédients, l’application ne comprend pas tous les mots et les produits courbés ne permettent pas une bonne lisibilité. De plus cette application est sponsorisée par Officinea, on est redirigé vers leur e-shop à chaque clic quasiment, ce qui n’est pas très subjectif. 

Comme pour beaucoup de choses, on retrouve du bon et du moins bon dans les applications de cosmétiques. Elles permettent dans un premier temps de repérer les ingrédients qui sont vraiment à bannir de notre hygiène de vie. On peut utiliser plusieurs applications complémentaires pour cibler ce qui est nocif pour la santé mais aussi pour l’environnement (en règle générale ce qui n’est pas bon pour notre corps ne l’est pas pour la planète et inversement !). Chez Wakey vous pouvez passer nos produits à la loupe, ils n’en ressortira que du positif… On vous en dit plus dans notre Charte Wakey !

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