Un parfum bio, keskecé ?

Certains font partie de notre routine quotidienne, d’autres ne sont sortis que pour les occasions particulières… Une chose est sûre : le parfum fait très souvent partie intégrante de nos vies. Mais au fond, qu’est-ce qu’il y a dedans ? Le parfum bio, ça donne quoi ? On zoom sur la composition pour y voir plus clair.

Parfums naturels contre parfums conventionnels

Derrière la marque, le nom accrocheur et le packaging travaillé se trouve au fond ce qui est vraiment important : le jus. La composition d’une fragrance de parfum conventionnel peut contenir pas mal d’ingrédients synthétiques… Ce sont parfois précisément ces ingrédients de synthèse qui ont fait la réussite (et l’originalité) de certains parfums : le Chanel N°5 cassait les codes fleuris légers de l’époque grâce aux aldéhydes à la senteur métallisée froide ; l’Angel de Thierry Mugler est devenu le premier parfum gourmand grâce à l’éthyl-maltol à l’odeur de praline ; l’Hédione permet à l’Eau Sauvage de Dior d’être cet hespéridé qui tient sur la peau ; et le Miss Dior Chérie a conquis les femmes grâce à ses esters de fruits rouges…
Le problème est que toutes ces matières premières odorantes sont bien issues de la chimie : a-t-on suffisamment de recul sur l’innocuité de toutes ces substances appliquées à même la peau ? Rien n’est moins sûr. Et forcément, impossible de faire le tri puisque le parfum est une exception en matière de liste INCI : on ne trouve que la dénomination « fragrance » dans les ingrédients, en plus des éventuels allergènes (le groupe des linalol, limonene, citral, citronellol, geraniol, etc.). Chose que l’on peut aisément comprendre : il faut bien protéger le secret des fragrances pour éviter qu’elles soient copiées !

Parfums bio : des exceptions en parfumerie

Sachez qu’il existe pas mal de parfums naturels, mais au final très peu de parfums bio. Et ce pour plusieurs raisons !

La première chose à prendre en compte, c’est l’alcool. Car un parfum, c’est bien plus d’alcool que de matières premières odorantes (sauf pour les parfums solides). En moyenne, une eau de parfum oscille entre 15-20% de matières premières odorantes, donc 80-85% d’alcool (encore moins de fragrance et plus d’alcool pour les eaux de toilette).
Pour avoir un parfum bio, il faut donc déjà que l’alcool… soit bio !
Chez 100bon par exemple, les eaux de parfum sont à base d’alcool de blé bio. Ça fait donc 80-85% de bio, mais comme faut que 95% du certifiable soit issu de l’agriculture biologique pour être labellisé par Ecocert*, une partie des matières premières doit elle-aussi être biologique.

C’est là que les choses se compliquent : certaines matières premières proviennent de cultures qui sont plus difficilement certifiables (on peut aisément comprendre que dans certains pays, le passage à l’agriculture biologique est plus compliqué). C’est pourquoi, selon les matières premières odorantes utilisées, un parfum peut être labellisé bio ou non !

*Pour mieux comprendre l’histoire de certifiable et de pourcentages, voir l’article Cosmétique bio : ça veut dire quoi ?

Mais un parfum bio, ça sent bon ?

Les parfums bio, comme la cosmétique bio de façon générale, a longtemps souffert d’une image peu sensorielle. Pourtant, ça fait des années que les efforts portent leurs fruits et que les parfums bio n’ont plus rien à envier aux parfums traditionnels ! Prenons la marque 100bon : travaillés et équilibrés, les parfums 100bon sentent bon (ok elle était facile), et la multitude de senteurs différentes vous permet de trouver votre bonheur à coup sûr.

Pour vous mettre au vert, découvrez tout de suite les parfums bio et la marque 100bon chez Wakey !