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Zoom sur les nanoparticules : Dioxyde de titane & oxyde de zinc

À première vue les appellations « nanomatériaux », « dioxyde » ou « zinc » ne donnent absolument pas envie d’en savoir plus… Inconsciemment, ce type de mot fait peur et renvoie forcément à des produits nocifs. Les scientifiques, les journalistes et les consommateurs ne savent pas vraiment sur quel pied danser face à ces minéraux ! Essayons donc d’y voir un peu plus clair !

Faisons le point !

À l’état brut, le dioxyde de titane et l’oxyde de zinc sont des minéraux présents sous forme d’une poudre blanche. Un nanomatériau est défini comme un « matériau insoluble ou bio-persistant, fabriqué intentionnellement et se caractérisant par une ou plusieurs dimensions externes, ou une structure interne, sur une échelle de 1 à 100 nanomètres ».
En d’autres termes, un nanomatériau est un matériau constitué de nanoparticules, c’est-à-dire des particules réduites à l’état nanoscopique (plus petit que microscopique, donc touuut petit… on reviendra sur les nanoparticules un peu plus bas).
On peut retrouver ces composants dans les protections solaires, le maquillage, mais également dans la nourriture sous forme d’additifs. Ce qui est problématique avec ces composants, ce n’est pas leur formulation, mais leur contexte d’utilisation : inhalation, application cutanée, avalé, etc…

Le risque cancérogène du dioxyde de titane existe lorsqu’il est sous forme de poussières inhalées par les poumons (sous forme aérienne, en suspension). Sur le long terme, l’ingestion du dioxyde de titane sous forme de colorant alimentaire (présent dans les bonbons généralement) a aussi des effets néfastes sur la santé. 
En revanche, il ne faut pas forcément pointer du doigt la présence de dioxyde de titane dans les produits cosmétiques (et notamment dans les crèmes solaires) : cela dépend des fameuses nanoparticules ! Sachez également que la plupart des molécules de dioxyde de titane utilisées en cosmétique ont subi un traitement de surface, consistant à enrober chaque grain d’oxyde de couches de composés organiques (polyols, esters, etc.) ou inorganiques (alumine, silice, etc.). Cette étape le rend stable, non volatile et non assimilable par le corps.

La guerre aux nanoparticules

Les nanoparticules sont des toutes mini petites rikiki infimes particules de matière qui peuvent être naturelles (comme les virus, les émissions volcaniques), ou fabriquées industriellement (comme dans les cigarettes). Divers matériaux tels que l’aluminium, le zinc ou encore le carbone sont broyés pour les propriétés que ces matériaux acquièrent uniquement lorsqu’ils ont une taille nanoparticulaire : couleur, odeur, texture, résistance etc…
On peut retrouver autant le dioxyde de titane que l’oxyde de zinc dans les produits de maquillage comme les vernis, les rouges à lèvres longue tenue, les fonds de teint lissants, etc… Parfois en nano, parfois non !
Dans les crèmes solaires traditionnelles, ce sont les nanoparticules qui permettent de rendre la crème le plus translucides possible sans laisser un fini blanc.

Que dit la loi dans tout ça ? Ces nanomatériaux utilisés en cosmétique en tant que colorants, agents de texture, antibactériens ou filtres UV, ne sont pas encore interdits par la réglementation. Les industriels sont uniquement soumis depuis 2013 à l’obligation d’inscrire la mention « présence de nanoparticules »… qui n’est malheureusement pas respectée. De plus il est interdit de revendiquer la mention « sans nanoparticules » sur les packagings. En effet, la présence des nanoparticules n’étant pas réellement bien encadrée, il n’existe pas de méthodes de référence applicables pour caractériser la taille et la proportion des particules. Il est ainsi possible d’obtenir des résultats différents selon la méthode utilisée par les laboratoires d’analyses.

Quels sont les effets sur la santé ? Plus ces molécules sont petites, plus leurs propriétés inflammatoires, oxydantes et irritantes sont grandes. Les particules ultrafines renforcent les allergies respiratoires et l’asthme, voire favoriseraient certains cancers du poumon, dans le cas où elles sont inhalées. Si elles passent la barrière de la peau, elles peuvent entraîner inflammations ou irritations, et sont soupçonnées d’entraîner de plus importantes complications si elles passent dans le sang. 

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Les alternatives

Évidemment chez Wakey, nous avons les alternatives pour vous garantir des produits sains pour vous et pour la planète. AUCUN des Wakey-produits ne contiennent de nanoparticules.

Certains produits contiennent de l’oxyde de zinc ou du dioxyde de titane. Comme expliqué précédemment, la mention « contient des nanoparticules » doit apparaître sur le produit si c’est le cas. Cette mention n’apparaîtra jamais sur les produits chez Wakey car nous veillons à choisir des marques respectueuses, fiable et où la transparence est de rigueur.
C’est pour cela que les crèmes solaires Les Laboratoires de Biarritz ont un fini plus épais et plus blanc que des crèmes solaires acheté en grande surface : le dioxyde de titane présent est broyé moins finement, la crème est donc plus épaisse pour que les composants ne pénètrent pas en profondeur. Pour le maquillage, la marque Zao garantit une tenue de qualité et un fini matifiant pour les poudres et ce, sans nanoparticules !

Nous le répétons souvent : faites attention à la composition des produits mais aussi à la transparence des marques !! Ne jetez pas à la poubelle l’ensemble de vos produits contenant du dioxyde de titane ou de l’oxyde zinc mais renseignez-vous sur la marque et ses valeurs pour y déceler (ou non) des nanoparticules… Contactez-les si vous avez un doute !

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