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Pourquoi choisir une protection hygiénique lavable

Aaah l’hygiène intime, un sujet malheureusement beaucoup trop tabou… Mais pour parler protection hygiénique lavable, il faut parler des règles ! Il y a une espèce de gêne et de diabolisation autour des menstruations, des protections périodiques et de l’hygiène intime en général… Alors que le sang n’est pas sale, et surtout : ça concerne presque la moitié de la population ! Aujourd’hui nous parlons donc protections périodiques traditionnelles, de leur impact sur notre corps, mais aussi sur l’environnement.

Pourquoi arrêter d’acheter des protections périodiques « traditionnelles »

Ce n’est pas un secret : les personnes dotées d’un utérus et d’un système reproducteur fonctionnel ont leurs règles, pendant moults années. Pourtant, l’accès à des protections n’est pas très vieux et n’est malheureusement pas mis à disposition de toutes les personnes qui en ont besoin.

Petit point histoire : les premières serviettes lavables sont commercialisées dans les années 20, pas pratiques du tout du tout… On s’en sert donc peu. Il faudra attendre 1963 pour trouver des serviettes jetables dans les grandes surfaces. La parole se libère un peu sur le sujet (mais bon : pourquoi les flux sont-ils toujours bleus dans les pubs ?). S’en suivent des variantes : avec ailettes, adaptées pour la nuit, etc… Bien que ces protections soient une révolution et une nécessité pour les personnes menstruées, leur composition fait peur à voir. Pas la peine de se précipiter sur son paquet de tampons ou de serviettes pour en voir la composition : vous ne trouverez aucune étiquette produit. Pourquoi si peu de transparence sur ces produits ? Vous allez bien assez vite le comprendre… 

La fabrication des protections menstruelles traditionnelles demande l’utilisation de matériaux synthétiques. Concernant l’absorption, les marques garantissent un niveau très élevé, mais pour cela il faut utiliser du plastique et des poudres chimiques qui sont dérivées du pétrole. On trouve également de la cellulose, c’est à-dire de la pulpe de bois (jusque-là ça va) mais qui, en général, est blanchi(e) au chlore ce qui laisse des résidus de toxines. La toxicité est extrêmement élevée pour l’être humain (et l’environnement), d’autant que les serviettes et surtout les tampons sont en contact avec une partie du corps extrêmement fine et perméable. Les particules pénètrent facilement dans les parois du vagin et ne sont pas rejetées par notre corps : imaginez l’accumulation… Il y a également du coton dans les protections intimes, et la culture de coton conventionnelle (non bio) est souvent bourrée de pesticides. Pour finir, si l’on passe les protections hygiéniques à la loupe, on trouve des produits irritants en tout genre comme de l’aluminium, de l’alcool ou du parfum… Joie !

Impact environnemental : protection hygiénique lavable VS conventionnelle

Les protections périodiques ont un impact catastrophique sur l’environnement. Une personne menstruée utilise en moyenne au cours de sa vie entre 10 000 et 15 000 produits menstruels. Chaque année, c’est plus de 45 milliards de protections hygiéniques qui sont jetées dans le monde. La pollution qu’entraînent les protections hygiéniques est énorme, mais son processus de production rend les choses encore plus désastreuses. Concernant la culture du coton, c’est la plante la plus gourmande en eau d’irrigation : pour 1 kilo de coton ce sont 20 000 litres d’eau utilisés en moyenne, pour un produit à usage unique… Un véritable gaspillage ! L’impact du plastique n’est plus à démontrer : très souvent les tampons sont vendus avec un applicateur en plastique, emballée dans du plastique individuellement qui est de nouveau emballé… Ça fait beaucoup. Les protections jetables ainsi que leurs emballages ne sont ni écologiques ni biodégradables, et continuent donc de polluer lorsqu’ils sont enterrés dans les décharges… Ou bien ils finissent dans les océans s’ils sont jetés dans les toilettes (à ne SURTOUT pas faire).

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La protection hygiénique lavable : l’alternative écolo pour les règles

Les protections jetables n’existent que depuis une cinquantaine d’années, mais il est déjà temps d’arrêter. Il existe des alternatives beaucoup plus respectueuses de votre corps et de l’environnement ! En voici quelques-unes :

  • La coupe menstruelle (plus connu sous son petit nom de cup) : c’est comme un petit entonnoir en silicone que l’on place dans le vagin pour recueillir les règles. Bien entretenue, elle se garde 10 ans ! Elle a l’avantage d’être invisible, puisque placée à l’intérieur de nous. On vous recommande la cup Lamazuna, souple, confortable et en silicone chirurgical (même leur petite pochette est en coton biologique !)
  • Les protections lavables : comme des serviettes classiques, le principe est le même ! Pas d’odeurs, c’est tout aussi absorbant et ça reste en place ! Un rinçage à l’eau fraîche et un coup dans la machine entre chaque utilisation, et le tour est joué. En plus d’être écologiques, les protections Dans Ma Culotte sont trop canons et bien évidemment disponibles dans le Wakey-magasin.
  • Le FIL (hein ?) : le Flux Instinctif Libre, très peu connu, consiste à écouter son corps et contrôler notre flux en le libérant uniquement lors des passages aux toilettes. Dit comme ça, cela peut sembler bizarre, mais il y a de plus en plus de témoignages de personnes ayant testé et adopté cette méthode !  

On libère la parole sur le sujet et on essaye de penser différemment ! Les alternatives écologiques permettent de protéger notre intimité tout en protégeant la planète… C’est pas génial ça ?

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